Acide tartrique naturel

Remarquable molécule naturelle, l'acide tartrique, connu depuis l'Antiquité sous la forme du "sel acide de potassium", a été découverte en 1769 par le chimiste suédois Scheele, qui parvint à l'extraire en décomposant son sel de calcium par apport d'acide sulfurique, méthode d'extraction encore utilisée de nos jours. Très répandu dans le règne végétal, l'acide tartrique L(+) est la seule forme naturelle. On le trouve dans de nombreux fruits (exemple : figuier, tamarin) mais il est plus concentré dans le raisin. Il est obtenu à partir du raffinage des matières premières tartreuses (tartres et dérivés, tartrates de calcium). Les applications courantes de l'acide tartrique L(+) se situent dans les secteurs alimentaire, pharmaceutique et vinicole et notamment pour l'acidification des moûts à la vinification puis des vins finis pour préserver leurs arômes et leurs couleurs.

Crème de tartre

Il existe à l'état naturel dans beaucoup de végétaux, en particulier le raisin. Ce produit, peu soluble dans l'eau, précipite pendant la vinification, la formation d'alcool diminuant sa solubilité. On le retrouve alors sur les parois des cuves. Une fois recueilli, il est purifié par étapes successives jusqu'au raffinage en crème de tartre pur. Les applications de la crème de tartre sont diverses. En œnologie, la crème de tartre est utilisée pour favoriser les précipitations tartriques (cristallisations) lors du traitement par le froid ou par contact (phénomène de nucléation induite).

Les autre domaines d'application sont les suivants :

  • Levures chimiques de biscuiterie et panification
  • Confiserie et chocolaterie
  • Industrie pharmaceutique et cosmétique
  • Dentifrices
  • Verrerie
  • Horlogerie
  • Traitement des métaux, tréfilerie
  • Pyrotechnie civile et militaire

Acide métatartrique

Il s'agit d'un produit totalement naturel, obtenu par estérification (déshydratation de l'acide tartrique L(+) entre 150°C et 170°C), sous pression réduite ou atmosphérique.
Son emploi assure une stabilisation, efficace pendant plus d'un an, contre les précipitations tartriques en bouteille.
Outre son application en œnologie, l'acide métatartrique est employé dans diverses applications alimentaires.

Éco-Diatos

Suite à l’action « Eco-Champ » mise en œuvre par l’Institut Technique du Vin d’Epernay (Marne), la société FAURE a cherché à solutionner l’élimination raisonnée des diatomées de filtration. Jusqu'alors, ces agents filtrants étaient mis en décharge plus ou moins sauvage. Or, depuis 2002, la législation française interdit la mise en décharge des « déchets autres qu’ultimes ».Divers essais de collecte ont été menés dans les caves marnaises et vauclusiennes, durant la campagne 1999-2000.

Les études de valorisation de ces produits se sont révélées concluantes, selon une filière axée sur la production d’un compost mélangeant matières organiques et diatomées.

Il s'agit d'un service de collecte et de valorisation des « diatomées » de filtration vinicole (ou « terres » plus vulgairement).

Eco-Diatos se pose donc en alternative crédible pour trois raisons essentielles :

  • Il propose une réelle valorisation de vos déchets.
  • La traçabilité de la prestation est garantie.
  • La durée de vie des filtres récents, voués sans cela à la destruction, s'en trouve prolongée.

La collecte est assurée par les moyens humains et matériels FAURE dans tous les vignobles de France.
Depuis la mise en place du service, début 2001, plus de 6000 tonnes de terres ont été valorisées avec une bonne traçabilité.

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